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Le déficit foncier, pour optimiser son investissement locatif


Le déficit foncier : un outil d’optimisation fiscale pour les investisseurs locatifs

Lorsque l’on investit dans l’immobilier locatif, il est essentiel de prendre en compte la fiscalité liée aux revenus locatifs. Le déficit foncier est l’une des solutions qui peut vous aider à réduire vos impôts et optimiser votre investissement immobilier.

C’est quoi le déficit foncier ?

Le déficit foncier est un mécanisme fiscal qui se produit lorsque les charges déductibles liées à un bien immobilier mis en location surpassent les revenus fonciers générés par ce bien. Ce déséquilibre peut être dû, par exemple, à des travaux de rénovation ou à des frais de gestion.

L’aspect intéressant du déficit foncier réside dans son impact sur l’imposition. En effet, ce déficit peut être déduit de votre revenu global, permettant ainsi de diminuer le montant de l’impôt sur le revenu à payer. Cependant, cette déduction est réglementée et soumise à des conditions précises.

Il est à noter que le déficit foncier est spécifiquement lié au régime réel d’imposition des revenus fonciers, et ne concerne que les biens loués vides, c’est-à-dire non meublés.

Comment se calcule le déficit foncier ?

Le calcul du déficit foncier se base sur la différence entre les [revenus fonciers] et les [charges déductibles] liées à l’investissement immobilier. Les revenus fonciers correspondent aux loyers perçus durant l’année pour l’ensemble de vos biens immobiliers locatifs. Les charges déductibles, quant à elles, regroupent différents éléments tels que :

  • Les [intérêts d’emprunt]
  • Les [taxes foncières]
  • Les frais de gestion
  • Les dépenses de [travaux d’amélioration] ou de réparation

Ainsi, le calcul du déficit foncier se présente comme suit :

Déficit foncier = Revenus fonciers – Charges déductibles

Si le résultat de cette opération est négatif, alors vous êtes en situation de déficit foncier.

Les charges déductibles des revenus fonciers

Tout d’abord, il est important de comprendre que lors de la déclaration de vos revenus locatifs, vous pouvez déduire un certain montant de charges de cette somme. La limite maximale de ces déductions est de €10,700 par an. Si le montant dépasse cette limite, vous pouvez le reporter sur votre revenu global pour une durée de 6 ans ou uniquement sur vos revenus fonciers pendant 10 ans. Ces travaux sont donc l’occasion de valoriser votre bien immobilier tout en diminuant les risques de vacances locatives. En effet, certains travaux améliorant la qualité du bien sont déductibles des revenus locatifs.

Déduction des charges : mécanisme et exemples concrets

Voici un exemple concret pour mieux comprendre les avantages fiscaux liés au déficit foncier :

  • Votre salaire annuel est de €60,000 et vous avez €25,000 de revenus locatifs.
  • Vous totalisez donc €85,000 de revenus à déclarer, ce qui vous place dans la tranche marginale d’imposition de 41%.
  • En créant un déficit foncier dans la première année, en déduisant €10,700, vous ne déclarez plus que €74,300. Cela réduit non seulement mécaniquement votre impôt mais vous fait aussi passer dans la tranche à 30%.
  • Au cours de la deuxième année, vous déduisez encore €10,700. Et pour la troisième année, il vous reste un déficit foncier de 4,600€.

Ainsi, pendant trois années consécutives, votre taux marginal d’imposition sera de 30% au lieu de 41%. Sans le déficit foncier, le montant de vos impôts sur les deux premières années aurait été de €22,609.

Comparer les dispositifs de réduction d’impôts liés à l’investissement locatif

Néanmoins, il existe d’autres dispositifs de défiscalisation pouvant s’avérer intéressants pour les investisseurs immobiliers Voici quelques exemples :

  • La loi Pinel Le Loueur en meublé non professionnel, permet aux particuliers de louer un bien immobilier meublé tout en bénéficiant d’un régime fiscal avantageux. Ce statut permet notamment d’amortir la valeur du bien et des meubles, ainsi que de déduire les charges liées à la location, réduisant ainsi l’imposition des revenus locatifs.

Quel dispositif choisir pour optimiser sa fiscalité ?

Le choix des dispositifs dépendra notamment de votre situation fiscale actuelle, de vos objectifs patrimoniaux et de la nature du bien immobilier que vous souhaitez acquérir. Par exemple, si vous recherchez un investissement sécurisé avec peu de contraintes de gestion, l’investissement locatif en loi Pinel peut être adapté à votre profil. En revanche, si vous êtes prêt à consacrer du temps et des efforts à la rénovation d’un immeuble ancien, le dispositif Malraux pourrait offrir une optimisation fiscale intéressante. N’hésitez pas à consulter un professionnel dans le domaine afin d’évaluer précisément vos attentes et mieux cerner les différentes options qui s’offrent à vous.

Le déficit foncier est un outil puissant pour gérer au mieux la fiscalité liée à l’investissement locatif. Grâce aux travaux déductibles, il est possible non seulement de valoriser son bien mais aussi de diminuer ses impôts et même, dans certains cas, de passer à une tranche d’imposition inférieure. Toutefois, différents dispositifs existent et peuvent également se révéler intéressants selon votre situation et vos objectifs. L’important est de vous renseigner en amont et de bien préparer votre investissement afin d’optimiser au mieux vos revenus locatifs.

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