Tendances et évolutions du marché de l’immobilier en 2024

Dans un contexte économique difficile, quelles perspectives pour le marché immobilier en 2024 ? Investisseurs, acheteurs et vendeurs doivent pouvoir anticiper le marché et adapter en conséquence leur stratégie. Référence de l’immobilier en France, RÉALITÉS fait le point sur les tendances et l’évolution du marché en 2024.

Les prévisions pour le marché immobilier en 2024

Moteur du marché immobilier, le crédit est aujourd’hui accordé avec parcimonie. La hausse des taux et le durcissement des conditions d’octroi limitent l’accès au crédit immobilier. Face au retour de l’inflation, les établissements bancaires ont porté leurs taux au-delà de 4 % pour les crédits sur 20 ans ou 25 ans. Cette hausse pourrait se poursuivre en 2024. La Banque Centrale Européenne (BCE) est en effet contrainte d’augmenter ses taux directeurs pour juguler l’inflation et soutenir l’euro.

Parallèlement à cette hausse des taux, les banques se montrent plus exigeantes en matière de garanties. Selon un grand réseau immobilier, l’apport personnel demandé pour l’octroi d’un crédit s’établissait, en moyenne, en 2023 à 35 % de la valeur du bien⁽¹⁾ ! Malgré ces contraintes, la demande se maintient. Les acheteurs demeurent présents sur le marché en quête de biens disposant d’un bel extérieur. Le souvenir des confinements liés à la pandémie motive toujours cet engouement. En portant une attention particulière aux extérieurs privatifs et communs de ses résidences, REALITES offre une réponse concrète à cette attente.

En 2023, les prix ont commencé à diminuer. Estimée à 0,4 %, la baisse des prix de l’immobilier devrait s’amplifier en 2024 pour atteindre 4 %. Cette baisse est particulièrement marquée dans les métropoles. À Paris, le prix au m² est repassé en dessous de 10 000 euros tandis qu’à Bordeaux et Lyon, les prix se sont littéralement effondrés. En 2024, la baisse devrait concerner l’ensemble du territoire, ruralité comprise.

Les délais de vente n’ont pas cessé de s’allonger ⁽²⁾ : il faut désormais 85 jours en moyenne pour vendre un bien immobilier. À Paris, ce délai est passé de 59 jours en 2022 à 80 jours en 2023. Dans les régions Auvergne-Rhône-Alpes et Occitanie, ce délai atteint les 100 jours !

Le comportement des vendeurs potentiels limite néanmoins la baisse des prix. Nombre d’entre eux reportent leur projet de vente en attendant des jours meilleurs. De fait, l’offre diminue, elle aussi, sans compenser pour autant celle de la demande. Le marché immobilier restera marqué en 2024 par ce déséquilibre.

Le durcissement des conditions de financement observé depuis 2 ans a un impact important sur les transactions immobilières. En 2023, leur nombre a diminué de 20 % pour s’établir à 890.000⁽³⁾, le niveau le plus bas depuis 7 ans. La baisse du volume de transactions devrait se poursuivre en 2024. Les experts évaluent à 800.000 le nombre des transactions l’année prochaine⁽⁴⁾. Néanmoins, plusieurs signes incitent à l’optimisme ! Le choc économique de ces deux dernières années est désormais amorti. Les banques rouvrent progressivement le robinet du financement des entreprises. Du côté de l’immobilier, le flux se reconstruit et des actes sont passés. Le navire de la promotion immobilière a notablement réduit la voilure, mais conserve une coque solide et saine. Après avoir affronté la tempête, il reprend le cap et se donne les moyens de monter en allure !

Les tendances immobilières à surveiller en 2024

Selon les chiffres de la Banque de France ⁽⁵⁾, l’inflation en 2024 devrait s’établir à 2,8 % après 5,8 % en 2023 (Indice des prix hors énergie et alimentation). Cette évolution de l’inflation reste à surveiller compte tenu de son impact direct sur les taux immobiliers. Si ces prévisions devaient se concrétiser, ceux-ci devraient se stabiliser en 2024 entre 4 et 4,5 % pour les crédits les plus longs.

Amorcé avec la crise sanitaire liée à la COVID-19, l’engouement des acheteurs pour la ruralité et les maisons avec jardin bute aujourd’hui sur les difficultés de financement. Le budget requis pour ce type de bien s’avère de plus en plus difficile à obtenir. En outre, les prix très élevés du carburant incitent les acquéreurs à limiter l’éloignement par rapport à leur lieu de travail et aux commodités. Dans ce contexte, les appartements en ville disposant d’un bel extérieur au sein d’une résidence verdoyante proposent une solution attractive !

Le contexte économique très incertain doit inciter les investisseurs à porter une attention toute particulière à la pierre. Valeur refuge par excellence, cette dernière va offrir en 2024 des opportunités intéressantes compte tenu de la baisse des prix. Pour les particuliers, investir sur le marché de location en 2024 demeure la seule solution pour augmenter de manière significative ses revenus pour faire face à l’inflation et préparer sa retraite. La récente modification du classement en zone tendue offre de nouvelles opportunités. De fait, 154 villes supplémentaires sont désormais éligibles au dispositif de défiscalisation PINEL et au Prêt à Taux Zéro (PTZ). 55 autres ont vu leur classement évoluer vers une zone supérieure. En 2024, investisseurs et primo-accédants bénéficieront par conséquent de conditions beaucoup plus avantageuses.

Nos conseils pour naviguer sur le marché immobilier en 2024

Les caractéristiques du marché immobilier doivent inciter ses acteurs à se concentrer sur les fondamentaux propres à leur projet :

Les vendeurs doivent valoriser au maximum leur bien (rénovation et home staging) ;
Les investisseurs en recherche d’une rentabilité doivent envisager sérieusement l’immobilier neuf éligible au PINEL.

Dans tous les cas, acheteur, vendeur ou investisseur, la réussite d’une opération immobilière en 2024 exige une planification financière précise. Il s’agit d’anticiper les coûts réels du projet et d’évaluer de manière réaliste la plus-value possible ou le montant des revenus fonciers prévisibles. La compréhension des tendances du marché immobilier s’avère à cet égard incontournable.

L’évolution de l’immobilier en 2024 : les points importants

Pour 2024, vous retiendrez quelques tendances fortes :

Le choc est amorti et la fin de crise est en vue ;
Les taux immobiliers devraient se stabiliser entre 4 et 4,5 % ;
L’exigence en matière d’apport personnel devrait se maintenir autour de 35 % ;
Le volume de transaction est attendu en baisse de 20 % ;
Les prix de l’immobilier devraient baisser en moyenne de 4 % ;
Les délais de vente s’allongent pour s’établir entre 80 et 100 jours selon les régions ;
Les appartements avec extérieurs proches des bassins d’emploi seront recherchés ;
Les programmes éligibles au dispositif PINEL sont à regarder de près.

L’immobilier neuf apporte une réponse concrète à la hausse continue des prix de l’énergie. Respectueux de la très exigeante réglementation thermique et environnementale RE 2020, les programmes neufs proposent des logements parfaitement isolés privilégiant les énergies renouvelables. Qu’il s’agisse d’acheter pour soi-même ou d’investir sur le marché locatif, l’immobilier neuf est à envisager de très prêt pour maîtriser sa dépense énergétique ou convaincre et fidéliser les locataires.

À vos côtés pour tous vos projets, REALITES vous aide à suivre les tendances du marché. Les évolutions relevées et prévisibles doivent vous permettre de prendre les décisions adaptées. Les acheteurs ont tout intérêt à mettre en concurrence les établissements bancaires pour obtenir un crédit immobilier aux meilleures conditions possibles. Les vendeurs doivent, quant à eux, obtenir une estimation précise de leur bien pour définir un prix de vente réaliste. En 2024, REALITES vous aide à être au rendez-vous de la reprise qui s’amorce lentement mais sûrement !

Sources